L’andrologie (du grec andros, homme) désigne la prise en charge de la santé masculine, en particulier pour les problèmes de l’appareil reproducteur masculin (verge, prostate et vésicules séminales, canal déférent, testicules).

 

Plusieurs sous-disciplines de l’andrologie sont pratiquées au CHU de Bordeaux :

  • Prise en charge de l’infertilité masculine :
    • L’andrologue intervient dans le bilan de l’infertilité masculine et dans sa prise en charge, conjointement avec l’équipe de biologie de la reproduction (Dr Papaxanthos, Pr Jimenez) et l’équipe de gynécologie du Pr Hocké.
    • Son rôle est de reconnaître la cause de l’infertilité et ses facteurs favorisant, puis enfin de décider de la réalisation d’un prélèvement de spermatozoïde dans un projet de procréation médicalement assisté.
  • Prise en charge des troubles de la sexualité masculine :
  • Prise en charge de la dysfonction érectile :
    • La dysfonction érectile est définie par l’incapacité à initier ou maintenir une érection permettant un rapport satisfaisant depuis plus de 3 mois.
    • L’andrologue a pour rôle de dépister les causes favorisantes, de rééduquer la fonction érectile, d’adresser le patient à un sexologue référent en cas de cause psychogène (psychologique).
    • En dernier recours, un implant pénien pourra être proposé.
  • Prise en charge de la maladie de Lapeyronie
    • La maladie de Lapeyronie est une fibrose acquise des enveloppes de l’organe érectile entrainant une déformation de la verge, des douleurs ainsi que des troubles de l’érection.
    • Une prise en charge médicale adéquate permet d’améliorer les troubles, tandis qu’un traitement chirurgical pourra être proposé aux formes les plus invalidantes.
  • Prise en charge de l’éjaculation précoce.
    • La prise en charge de l’éjaculation précoce est du domaine de la sexologie.
  • Prise en charge des cancers des organes génitaux
    • Une prise en charge adaptée au patient et à la lésion est proposée, avec une possibilité de conservation d’organe, de reconstruction esthétique et de conservation de l’érection dans certain cas.
    • En cas de tumeur bilatérale des testicules ou sur testicule unique, une chirurgie conservatrice du testicule suivi d’un traitement par radiothérapie pourra être proposée, évitant une suplémentation par testostérone.